Mort d'Elizabeth II: Un règne historique Jeudi, les médecins royaux avaient placé sous surveillance médicale la reine d'Angleterre, qui avait montré des signes de fatigue. Toute sa famille était à son chevet dans sa résidence écossaise de Balmoral. Sa mort met fin à un règne de 70 ans.

Le président de la République Emmanuel Macron a publié une photo d’Élizabeth II sur Twitter, pour lui rendre hommage après son décès jeudi à l'âge de 96 ans. Il a également ajouté: «Sa Majesté la Reine Elizabeth II a incarné la continuité et l’unité de la nation britannique plus de 70 ans durant. Je garde le souvenir d’une amie de la France, une reine de cœur qui a marqué à jamais son pays et son siècle.»

La reine Elizabeth II, monarque la plus célèbre de la planète, est décédée jeudi à 96 ans dans son château écossais de Balmoral, sa famille à ses côtés, et son fils le prince Charles lui succède automatiquement. «La reine est morte paisiblement à Balmoral cet après-midi. Le Roi et la Reine consort resteront à Balmoral ce soir et retourneront à Londres demain», a indiqué le palais de Buckingham dans un communiqué, une annonce accueillie par une énorme émotion au Royaume-Uni où Elizabeth II était très populaire.

Mort d'Elizabeth II : «La monarchie britannique survivra à la reine» Quelques semaines avant le décès d'Elizabeth II, le journaliste britannique Philip Turle revenait sur l’attachement des Britanniques à la couronne. Selon lui, la disparition de la reine du Royaume-Uni ne marquera pas celle de la monarchie.

«Elizabeth II, un roc pour son royaume» «London bridge is down.» Par cette phrase cryptée et laconique, le palais de Buckingham a annoncé la mort de la reine Elizabeth II. Le «pont écroulé» du message obituaire, c’est celui qu’elle a incarné pendant près de soixante-dix ans: une jonction entre le peuple britannique et son histoire millénaire. En voyant la souveraine au balcon, ou se déplaçant en carrosse attelé, le moins monarchiste des Anglais se sentait comme associé au génie de son illustre pays. ➡ Retrouvez l'édito du Figaro dans notre édition de demain

Le nouveau roi Charles a qualifié, dans sa première intervention en tant que souverain, la mort de sa mère Elizabeth II de «moment de très grande tristesse» qui sera ressenti «dans le monde entier». «Le décès de ma mère bien-aimée, Sa Majesté la Reine, est un moment de très grande tristesse pour moi et tous les membres de ma famille. Nous pleurons profondément la disparition d'une souveraine chérie et d'une mère bien aimée. Je sais que sa perte sera profondément ressentie dans tout le pays, les royaumes et le Commonwealth, ainsi que par d'innombrables personnes dans le monde entier», a déclaré le roi de 73 ans dans un communiqué.

Elizabeth II avait battu le 9 septembre 2015 le record de longévité sur le trône anglais, détenu avant cela par la reine Victoria (1837-1901). La longévité de son règne n'atteint cependant pas le record de Louis XIV, qui a passé le plus de temps (72 ans) sur un trône royal en Europe.

Comme l’a annoncé la première ministre Liz Truss il y a quelques minutes, le nouveau souverain britannique, connu jusqu'ici sous le nom de Prince Charles, prend officiellement le nom de Charles III. Charles, 73 ans, est devenu automatiquement roi à la mort de sa mère la reine Elizabeth II dans son château de Balmoral en Ecosse et son épouse Camilla devient reine consort.

Inauguré ce jeudi à Marcoussis (Essonne), le Conseil national de la refondation (CNR) est déjà largement discrédité par l'opinion. Pour 56 % des Français, il ne sera pas efficace pour trouver des solutions aux problèmes actuels, selon un sondage Odoxa Backbone Consulting pour Le Figaro. Ce désaveu citoyen s'ajoute à un fort rejet de la classe politique : de gauche à droite, tous les partis d'opposition ont décliné l'invitation à participer à cette nouvelle instance promise par Emmanuel Macron pendant la campagne des élections législatives et supposée réunir différents syndicats et organisations politiques.

Plus d’une vingtaine de tableaux non détériorés par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame sont en cours de restauration dans un atelier hermétique. L’objectif est de les remettre dans la cathédrale pour sa réouverture en 2024.

Les médecins de la reine Elizabeth II, 96 ans, sont «préoccupés» par son état de santé et «ont recommandé qu'elle soit placée sous surveillance médicale» dans son château de Balmoral en Écosse, a indiqué le palais de Buckingham jeudi 8 septembre. «Après une nouvelle évaluation ce matin, les médecins de la reine sont préoccupés pour la santé de Sa Majesté et ont recommandé qu'elle reste sous surveillance médicale. La reine continue à se sentir à l'aise et à Balmoral», a annoncé le palais dans un bref communiqué. Les membres les plus proches de la famille de la reine Elizabeth II ont été «informés» des derniers développements. Les princes Charles et William se rendent dans sa résidence à Balmoral.

Pour @aureliejeanphd, «Cette méthode est aussi ancienne que la discipline qui l'a fait naître: la science. Depuis l'Antiquité et Aristote qui chercha à la conceptualiser en premier, elle a évolué dans ses principes et la manière de l'exercer. Elle nous permet de comprendre le monde qui nous entoure en cherchant à l'objectiver. Elle est aussi la meilleure arme d'autodéfense intellectuelle pour tous ceux qui souhaitent penser contre eux-mêmes et éviter d'être trompés. Elle s'appuie sur quatre piliers. Tout d'abord l'observation, qui consiste à observer le phénomène qu'on souhaite comprendre en l'examinant parfois de très près. Construire une analyse de la culture américaine sans traverser l'Atlantique semble aberrant et pourtant nous sommes nombreux à le faire. Puis, l'expérimentation qui consiste à expérimenter soi-même pour extraire des informations pertinentes nécessaires à la compréhension. On connaît tous la légende du physicien Isaac Newton qui à l'ombre d'un pommier aurait reçu un fruit sur la tête qui lui aurait permis d'établir la théorie de la gravitation universelle. Ensuite, l'usage de la théorie qui repose sur la connaissance des concepts reconnus pour pouvoir interpréter les observations et les expérimentations. Enfin, la pratique de la logique implique de raisonner de façon cohérente pour capturer les mécanismes d'un phénomène, ainsi que d'appliquer avec rigueur les théories admises jusqu'à parfois les renverser ou en créer de nouvelles. C'est ainsi que Galilée contredit la théorie de son époque en affirmant que la terre tourne autour du soleil.»